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Voyage scolaire au futuroscope 2007 : les photos

un beau souvenir pour les écoliers de Babette Loup et les accompagnateurs

lundi 25 juin 2007, par Presse libre d’Aigues-Vives - Redaction indépendante

Cette année encore le voyage scolaires des CM2 de l’école d’Aigues-Vives (Gard), organisé par Mme Loup a été un succès. En voici le récit et les photos.

26 avril 2007, 6h15.

Rendez-vous sur le parking en haut des écoles d’Aigues-Vives.

Nous faisons l’appel et distribuons aux enfants un superbe baudrier jaune-fluo "taggé" Communauté de Commune Rhony-Vistre-Vidourle gentiment prêté par celle-ci (merci Christel). Comme çà les enfants seront facilement repérables.

Les enfants et leurs accompagnateurs (un enseignant et 3 parents) se répartissent dans les différents véhicules qui partent en convoi vers la gare SNCF de Lunel.

Nous attendons sur le quai de la gare. Derniers bisous et nouveau recensement.

Les accompagnateurs, Babette, Monique, Murielle et François, et les enfants montent dans le train spécial à destination directe du futuroscope de Poitier. D’autres écoles (Lunel, Palavas, Montpellier, Bédarieux, ...) partagent le train avec nous.

Le TGV démarre vers 7h

Le voyage est joyeux. Les enfants, pleins d’énergie, ne semblent pas affectés par le lever à l’aube et rivalisent d’ardeur à jouer.

Dans le train, les enfants ont la pêche !

Console de jeux par ci, chahut par là, les petits déjeuner sont vite avalés. Les accompagnateurs doivent calmer l’agitation des uns et restreindre la consommation de bonbons des autres (emportés malgré l’interdiction) car les premières nausées apparaissent ici et là, mais rien de bien méchant.

12h

Nous arrivons à la gare du Futuroscope de Poitiers.

Pendant le trajet, des accompagnatrices du Futuroscope et de la SNCF, embarquées dans le train, ont pris soin de faire un point avec nous, d’étiqueter les bagages et de nous distribuer les tickets d’entrée au Futuroscope.

A la gare SNCF du Futuroscope, une bagagerie nous attend. Nous y laissons tous nos bagages, qui seront acheminés vers notre hotel. Nous ne gardons que les goûters et un gilet au cas où.

Le temps est splendide. Il fait chaud.

Deux guides du Futuroscopes nous prennent en charge et nous amènent sans tarder à notre première attraction : "Sous les mers du monde 3D".

Imaginez une salle de cinéma en amphithéâtre géant. A l’entrée on nous distribue de curieuses lunettes style masque de plongée au verre sombre. La lumière s’éteint et... nous voici au fond de la mer ! Poissons multicolores, étoiles de mer en vadrouille, bancs de méduses, bataille d’encornets géants,...

L’effet 3D est saisissant. Les images sont superbes. On se croirait vraiment au fond de l’eau, en pleine plongée sous-marine. Des spectateurs tendent les mains par réflexe, comme pour toucher les poissons où se protéger le visage d’un encornet géant qui nous fonce dessus.

Nous sortons. La visite se poursuit au pas de course et sans temps mort.

Paul en fauteuil roulantEntretemps, nous avons pris soin de louer un fauteuil roulant pour que Paul, mal remis de son déplâtrage récent, puisse suivre le mouvement sans trop souffrir. Ses camarades de classe se relaient pour le pousser.

Nous rentrons dans le pavillon des "Les ailes du courage", film en 3D sur l’épopée héroïque de l’aviation postale dans la cordillière des andes et les exploits de l’aviateur Henri Guillaumet.

Passionnant et magnifique de suivre comme si nous étions dans le film de Jean Jacques Annauld, les stars d’aujourd’hui, comme l’acteur Val Kilmer, dans les avions des héros d’hier comme Mermoz, Saint Exupéry.

Un petit saut dans l’anneau panoramique qui nous monte au sommet d’une tour géante d’où nous admirons l’ensemble du parc du Futuroscope, et c’est reparti.

Malgré le départ à l’aube, les enfants sont infatigables.

Quand vient l’heure de la pause déjeuner, ils continuent de s’activer et de jouer autour des bassins où évoluent des petits bateaux téléguidés qui slaloment entre des jets qui vaporisent l’eau par intermittence, à la manière des baleines. Je vais quand même rappeler aux enfants, que l’eau du bassin est teintée d’un colorant bleu, dès fois que l’un d’entre eux veuille piquer une tête... Babette, Monique et Murielle font un "break" café-cigarette avec nos accompagnatrices du futuroscope.

Les enfants s’achètent une glace et c’est reparti.

Les attractions qui suivent sont taillées pour leur plaire : Film 3D qui bouge + siège qui secoue, voire écran qui crache, çà c’est bien !.

Un film 3D sur le département de la Vienne, nous emmène de manière frénétique sur les traces d’un fiancé improbable, qui sera contraint de prendre train, bateau, avion,etc. bref tout moyen de locomotion qui soit prétexte à des images fortes, pour retrouver sa promise.

Quand nous fonçons dans un virage, le siège se couche, quand nous prenons un mur de paille, le siège tremble, le son nous accompagne comme si nous étions dans la réalité que nous suggèrent les images 3D. Comble de réalisme, quand le lutin des bois qui accompagne notre marié dans le film, éternue, nous prenons pleins de postillons dans la figure !

Evidemment le fiancé roule à fond et zigzague tant et plus.

Bref, quand nous sortons de là, nous en avons pris plein Sophia avec les lunettes 3D du monde de Nemo la vue, plein les oreilles et plein... les tripes. Personnellement, j’ai apprécié le film et les effets, mais ...j’ai regretté d’avoir repris des frites à midi.

Les enfants, eux, ont adoré être secoué. Même ceux et celles qui étaient "vaseux" dans le train pour cause de mal des transports, en redemandaient. Va t’en comprendre...

Donc nous continuons dans la même veine avec le monde de Némo, etc.

Je ne vais pas tout vous raconter, vous demanderez aux enfants. Pour ma part, j’ai un peu levé le pied sur tout ce qui secouait.

Signalons tout de même une attraction qui nous a tous émerveillée : le spectacle sons et lumières du soir, sur le bassin géant, au centre du futuroscope.

Imaginez un vaste bassin que surplombe un amphithéâtre gigantesque en plein air. La nuit est tombée. Après quelques jeux d’animation, où les milliers d’enfants et d’adultes présents s’époumonnent pour répondre aux questions de l’animatrice qui distribue cadeaux et gadgets.

Le spectacle démarre.

Sons, lumière, film d’animation sur écran géant. Tout se déclenche en même temps. Brusquement un mur d’eau est vaporisé au dessus du bassin, tandis que projetées on ne sait comment, des images de robots géants s’avancent comme s’ils avançaient sur l’eau du bassin. Même leur "pieds" clapotent. Les jets d’eaux alternent avec des feux de bengales et des colonnes de feux projetées au dessus du bassin. La musique se fait plus forte. Une baleine plonge dans l’eau puis vient vers le public en sautant, puis replongeant dans l’eau, tandis qu’une mouette projetée sur un rayon laser survole le public. Des danseuses flamenco stylisées, de plusieurs mètres de haut entament une sévillane au fond du bassin... Rien que des images, de l’eau, du son, du feux et pour finir un superbe feu d’artifice. Tout cela synchronisé à la perfection.

Bluffant !

Il est environ 22h30, l’heure de rentrer se coucher à l’hotel. Sur les sages conseils de Babette Loup, nous convenons de laisser l’excitation des enfants retomber. L’extinction des feux sera demandée pour 23h.

Vers minuit trente, le ballet gloussant entre quartier fille et quartier garçon n’est toujours pas terminé. malgré nos instructions, les cavalcades et les pouffements de rire qui se veulent discrets résonnent dans notre étage de l’hotel et requièrent l’intervention des accompagnateurs que nous sommes.

J’ai hérité d’un groupe de huit garçons, super sympa, mais ... garçons, quoi. J’interviens donc gentiment, mais fermement, pour prévenir que si j’en attrape un qui joue encore à se bagarrer dans le couloir, ça va barder.
Murielle, fait une dernière tournée dans les chambres pour en remettre "une deuxième couche" quelques minutes après. Toute notre petite troupe s’endort enfin.

27 avril vers 6h30 du matin.

Je suis réveillé par un bruit mat dans la chambre, à côté, de mon groupe de garçon. Puis un autre, puis un "boum" sourd, des gloussements. J’entends : "vas-y, shoote" Petit déjeuner à la cantinepuis "Oh, P..ain(g), tu l’as cassé".

Là, je me lève d’un bond.

5 minutes plus tard, ma vaillante troupe qui visiblement débordait d’énergie mal employée, se retrouve dans le couloir à faire 25 pompes chacun. Que mes amis parents se rassurent, leurs chères têtes blondes (que je connais bien pour certains) n’ont visiblement pas été traumatisées. En tout cas, ils se sont calmés net. Surtout ceux qui ont eu du mal à décoller leur menton de la moquette pour faire leurs pompes... (n’est-ce pas Logan ?)

Après un petit déjeuner pris dans une cantine voisine avec d’autres écoles, nous sommes repartis pour une nouvelle journée au pas de course.

Un robot humain nous accueille et plaisante avec les enfants. On lui sert la main. Certains l’embrassent et un robot humain nous souhaite la bienvenue au futuroscope de Poitiers
font les pitres.

Le ton est donné, la journée sera active et sympathique.

Là encore, vous demanderez aux enfants.

Signalons tout de même l’attraction "Les yeux grands fermés" où des vrais aveugles nous font découvrir dans le noir absolu, ce qu’est une vie d’aveugle. Les enfants qui avaient pensés à garder 3 euros pour se payer l’attraction ont vraiment apprécié. Nos guides non-voyants étaient vraiment exceptionnels. Si ont ne nous l’avait pas dit, nous n’aurions pas deviné qu’ils étaient aveugles, tant ils étaient à l’aise dans leurs déplacements. Le nôtre était même champion de football, tandis que l’autre groupe a été guidé par une sympathique guide -non voyante- qui outre son activité au futuroscope, dirigeait un élevage de chevaux.

Entre deux pavillons nous passons sur une place où des Les jets d'eau jouent à saute-mouton avec les enfants de l'école d'Aigues-Vives jets d’eau semblent jouer à saute-moutons d’un trou à l’autre. Evidemment les enfants s’y ruent en essayant d’esquiver les jets qui sortent du sol de manière aléatoire. Cris de frayeur et franche rigolade quand un jet non prévu vient s’écraser sur les talons des curieux qui l’attendaient dans un autre trou.

Personne ne sera mouillé. Un miracle.

Sophia et Celia dansent avec les robotsL’attraction "star" de ces deux journées sera finalement le fameux "danse avec les robots". La plupart des enfants sont "accros" à ces espèces d’arbres-robots géants qui agitent leurs deux passagers, en musique, dans tous les sens selon une chorégraphie sponsorisée par le désormais célèbre Kamel Ouali.

C’est donc sans surprise que les enfants en redemandent et que nous les laissons faire et refaire cette attraction.

J’avais parié avec Erwan et Jordan qu’ils seraient verts en sortant de "Danse avec les robots". J’ai gagné...pour la photo (en fait ils étaient impeccables, même la tête en bas).

Gaëtan écrase les mouches virtuelles avec un bout de tapette réel.
Nous terminons notre marathon au Futuroscope dans un pavillon où les jeux videos sont axés sur le mélange d’images de synthèses avec des objets et mouvements réels. Gaëtan s’amuse à écraser des mouches virtuelles avec une tapette dont seule la poignée est réelle. Tous le reste, y compris la tapette, n’existe qu’à l’écran.

Vers 19h, c’est l’heure du train de retour. Nous nous rendons à la gare du futuroscope et montons dans le train sandwichs et bonne humeur pour les enfanst d'Aigues-Vives dans le train de retour du Futuroscope
après avoir distribué les sachets pique-nique du soir (et soigneusement compté et recompté nos bambins).

Toujours en pleine action malgré le peu de sommeil, les jeunes sont déchaînés. Nous intervenons de temps à autre pour éviter les débordements et faire ramasser les paquets de chips et autres emballages que les enfants laissent par terre ici et là.

Les consoles de jeux tournent à plein régime. A ce rythme les batterie se vident mais nos ingénieux bambins ont trouvé la solution : Ils se relayent dans les toilettes du train pour se brancher à la prise prévue pour les rasoirs électriques. La file s’allonge.

Bientôt toutes les toilettes proches sont accaparées par nos joueurs de jeux vidéos en mal de recharge.

Nous intervenons pour leur rappeler que le vidage des besoins naturels des passagers a priorité sur le remplissage de leur batterie de consoles de jeux...

J’apprend à certains à jouer au "Maou-Maou", un jeu de carte sympa qui ne nécessite pas de piles pour bien marcher... Ils aiment bien et en font plusieurs parties.

Mais le clou de la soirée de retour arrive avec la nouvelle, au suspense soigneusement entretenu par Babette : la "Boum" dans le train !

Vers 21h30, en file indienne, nous nous dirigeons tous vers le milieu du train spécialement affrété pour le futuroscope par la SNCF.

Boum dans le train pour les enfants d'Aigues-Vives

Là, nous découvrons un wagon-bar entièrement aménagé en discothèque, avec une vrai piste de danse, des spots, des platines de DJ, etc.

Le DJ, un technicien spécialisé de la SNCF, attaque comme un vrai pro. Les spots pulsent au rythme de la musique et les enfants se lâchent. Concours de figures. Guillaume, Gaëtan, Thomas, Axel et tous les autres apprentis "Hip-Hopeurs" se lâchent et nous font le "scorpion". Histoire de ne le retrouver incrusté dans le plafond, nous freinons Guillaume, prêt à se lancer dans une cabriole périlleuse (çà reste un wagon, quand même).

Babette, Monique et Murielle entrent dans la danse.

une toupie hip-hop façon carte vermeil

Je m’y met aussi et je montre à ces gamins de quoi un "vieux" de 39 ans est capable ! Hilarité sympathique pour eux et crampe pour moi. Pff ! Même pas mal ! Le train continue sa course dans la nuit et nous dansons, bientôt rejoints par un autre groupe d’une autre école attiré par la musique.

Miracle de la technologie (une aiguille sur un disque 33 tours n’aurait jamais supporté le tangage du train) et souvenir unique. Personnellement, il aura fallu que j’attende 39 ans pour faire une boum dans un train !

Nous repartons dans notre wagon vers 22h en remerciant chaleureusement le sympathique personnel de la SNCF qui nous a permis de vivre ce moment exceptionnel.

Le voyage continue.

Ici et là quelques enfants Logan roupille enfin... s’endorment, recroquevillés sur leur siège. Nous sommes surpris de leur résistance, car vers minuit et demi la plupart sont encore debouts. Le dernier à s’écrouler est Jordan qui ferme un oeil peu avant notre arrivée à la gare de Lunel.

Thibaut est écrasé de fatigue et dort dans le train du retour
Il est 2h du matin. Nous descendons, les enfants endormis retrouvent leurs parents et tout le monde rentre chez soi pour finir sa nuit, des souvenirs pleins les yeux.

Fin du voyage 2007 au Futuroscope.

Pour ma part, j’emporte avec moi un très beau souvenir. Merci à tous et à toutes, en particulier à Babette pour l’organisation de ce séjour.

François

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