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Fête votive 2009 : rencontre avec les "Dejeunaïres"
Vraie découverte d’une confrérie aux moeurs sympathiques...
samedi 27 juin 2009, par
Tout a commencé tard, lors d’une soirée où deux hommes trop fatigués pour trouver un raccourci (çà ne vous rappelle rien, comme introduction ?), me demandèrent directement : "çà t’interesse de faire des photos des "dejeunaïres" samedi matin ?".
"Dejeunaïres", kesako ? Je finis de filmer et de photographier la fête de la musique 2009 (voir notre article) avec mon beau tee-shirt taggué "aiguesvives.tv" (media indépendant, of course) et je demande des précisions à nos sympathiques compères.
J’apprends ainsi que depuis des années, à Aigues-Vives, il existe une confréries de copains qui, à travers les générations, ont pris l’habitude d’organiser des déjeuners tous les matins que dure la fête d’Aigues-Vives.
Tantôt chez l’un, tantôt chez l’autre, chacun cuisine de copieux petits déjeuners (de vrais repas, en fait) qui sont l’occasion pour notre sympathique bande de gourmets, de refaire le monde en trois coups de fourchettes et quelques bonnes rasades généreusement distribuées aux convives d’Aigues-Vives (et d’ailleurs).
C’est là que nous sommes invités. Et par des aiguesvivois de souche, en plus ! C’est un honneur sympathique qui ne se refuse pas. D’autant moins, que Jean-Claude m’a annoncé le menu et que... miam...
Nous voilà donc le samedi matin, dans un lieu magnifique d’Aigues-Vives (chuut, secret de journaliste -et de polichinelle-) à nous attabler autour d’une montagne de succulents spaghettis à l’osso bucco. Apéritif, entrée, dessert, vin rosé bien frais. Rien ne manque.
Sous la voûte en pierres apparentes de cette maison historique, dans la fraîcheur de l’ombre d’un olivier centenaire, les blagues et les souvenirs cocasses des compères "dejeunaïres" fusent...
Nous rajoutons les nôtres, tandis que petit à petit émergent les jeunes "sacs à mol", membres à part entière de la confrérie des déjeunaïres, qui viennent s’asseoir autour de la table. Nous en connaissons la plupart, en fait. Mais ne savions pas que leur circuit festif incluait aussi la confrérie des dejeunaïres.
Les membres historiques des dejeunaïres arborent fièrement leur chemisette au logo évocateur, "d’une couleur discrète, pour reflèter le raffinement de la cuisine" me précise Jean-Claude.
Vers midi, comme un ballet bien réglé, les derniers cafés sont avalés tranquillement et nous suivons le mouvement pour aller voir le départ de la bandido, aux premières loges, évidemment.
Dimanche nous sommes invités à manger des escargots à la provençale, tandis que vendredi, encore ailleurs nous sommes conviés à un déjeuner aux tellines...
Merci aux "dejeunaïres" de ne nous avoir invité dans leur univers. A charge de revanche.
Décidément, la fête d’Aigues-Vives réserve de bien belles surprises.